Jean LEFORT aimait remonter la Dordogne jusqu’en Auvergne. Nous n’avons que quelques œuvres du secteur Souillac, Pinsac, La Treyne, Belcastel, Lacave, Creyse, Copeyre (et l’Ouysse).
Catégorie : La rivière Dordogne
Le Cingle de Montfort
Le belvédère du Cingle de Montfort (44°50’36.1″N 1°15’33.6″E) est un site souvent peint car il offre de vastes perspectives sur la rivière Dordogne, vers l’amont et le rocher de Turnac et vers l’aval et le château de Montfort.
Pour profiter d’une vue dominante et dégagée sur la vallée, il grimpait dans la colline au dessus du rocher du Cingle. Il peignait aussi au pied même du rocher, au niveau de l’estuaire de la rivière Enéa (44°50’35.5″N 1°15’43.8″E).
Atmosphères sur la Dordogne
L’automne et l’hiver étaient les saisons préférées de Jean Lefort pour peindre les atmosphères de la rivière Dordogne.
Qui pourrait nous aider à situer ces œuvres ? Quelques pêcheurs familiers de ces rives…
Le pont de Groléjac
Le pont routier peint depuis un promontoire en amont du château de Groléjac (44°49’32.3″N 1°17’33.8″E).
L’architecture un peu lourde de ce pont – l’un des premiers ponts suspendus en béton du Périgord – a du susciter bien des polémiques, de même nature que celles formulées à l’encontre du contournement de Beynac !
Si un groléjacois pouvait nous raconter son histoire…
Le rocher de Turnac
Sous le village de Turnac qui surplombe la Dordogne, le rocher de Turnac était l’un des sites favoris de Jean Lefort.
Ce rocher, souvent peint de face depuis la rive droite (44°49’41.1″N 1°15’57.2″E) ou depuis l’aval (44°49’52.0″N 1°15’54.2″E) en venant de Carsac, ou encore depuis la rive gauche au bord d’une couasne (44°49’34.3″N 1°16’02.8″E) en aval de Groléjac.
Une perspective plus large, légèrement en aval du pont de l’ancien chemin de fer de Groléjac (44°49’24.0″N 1°16’50.8″E), exprime bien l’atmosphère de la Dordogne avec le rocher de Turnac dans le lointain.
Le rocher de Caudon
L’étrange rocher de Caudon a perdu sa forme naturelle suite à un éboulement (en quelle année ?). Il était considéré par Jean Lefort comme particulièrement difficile à saisir. Il y fit des milliers de dessins depuis la rive droite (44°49’23.4″N 1°15’11.6″E) tout en maugréant que ce site était « impossible ! », mais il y retournait sans cesse !
Le Port de Domme
La rivière Dordogne au pied de la bastide de Domme était un des motifs favoris de Jean Lefort. Du Gaillardou au Port de Domme son « spot » favori était au niveau de Saint-Front en amont de la station de pompage des Ans en rive gauche (44°48’23.4″N 1°13’16.3″E).
De ce point de vue, en regardant surtout vers l’aval et le pont de Cénac, il fit de très nombreuses aquarelles. Une autre aussi, un jour de bruine, depuis l’aval du pont de Cénac.
Beynac
Un témoignage de la beauté de la vallée avant l’inutile, ou tout du moins l’horrible contournement de Beynac.
Les points de vue favoris de Jean Lefort pour peindre la Dordogne à Beynac et son château, se situaient rive droite entre le pont de chemin de fer franchissant la Dordogne à Vézac et la station de pompage en aval (44°49’58.8″N 1°08’54.5″E). Il peignait aussi la Dordogne depuis un promontoire proche du cimetière de Beynac (44°50’25.4″N 1°08’53.0″E), surplombant la rivière avec une fuite vers le château de Castelnaud, ou encore en rive gauche en amont du pont de chemin de fer.
La végétation de la rive gauche prenant de l’ampleur d’année en année, masquait la falaise et la chapelle du château ce qui l’obligeait à se déplacer vers l’aval. Cela ne lui convenait pas car, se rapprochant du château, il perdait l’immense perspective de la rivière.
Il était furieux à l’idée de voir « bouziller la vallée » par le contournement de Beynac. Il n’a pas vu le début des travaux qui l’auraient beaucoup affecté. Ses dessins et aquarelles de la Dordogne à Beynac seront les témoins de la beauté de la vallée avant cet inutile massacre artistique, culturel, écologique, agricole, économique, patrimonial,… causé par le contournement.
Imaginez ce que seront ces points de vue barrés par une grande route et un pont en béton…
Imaginez ce que seront ces points de vue sur Beynac, ici depuis la rive gauche entre Castelnaud et Feyrac en amont du pont de chemin de fer ou vers Castelnaud depuis le château de Beynac, lorsqu’il y aura les tranchées, la route et le pont du contournement ? Sans compter les voitures et autocars au ralenti…