Un témoignage de la beauté de la vallée avant l’inutile, ou tout du moins l’horrible contournement de Beynac.
Les points de vue favoris de Jean Lefort pour peindre la Dordogne à Beynac et son château, se situaient rive droite entre le pont de chemin de fer franchissant la Dordogne à Vézac et la station de pompage en aval (44°49’58.8″N 1°08’54.5″E). Il peignait aussi la Dordogne depuis un promontoire proche du cimetière de Beynac (44°50’25.4″N 1°08’53.0″E), surplombant la rivière avec une fuite vers le château de Castelnaud, ou encore en rive gauche en amont du pont de chemin de fer.
La végétation de la rive gauche prenant de l’ampleur d’année en année, masquait la falaise et la chapelle du château ce qui l’obligeait à se déplacer vers l’aval. Cela ne lui convenait pas car, se rapprochant du château, il perdait l’immense perspective de la rivière.
Il était furieux à l’idée de voir « bouziller la vallée » par le contournement de Beynac. Il n’a pas vu le début des travaux qui l’auraient beaucoup affecté. Ses dessins et aquarelles de la Dordogne à Beynac seront les témoins de la beauté de la vallée avant cet inutile massacre artistique, culturel, écologique, agricole, économique, patrimonial,… causé par le contournement.
Imaginez ce que seront ces points de vue barrés par une grande route et un pont en béton…
Imaginez ce que seront ces points de vue sur Beynac, ici depuis la rive gauche entre Castelnaud et Feyrac en amont du pont de chemin de fer ou vers Castelnaud depuis le château de Beynac, lorsqu’il y aura les tranchées, la route et le pont du contournement ? Sans compter les voitures et autocars au ralenti…